Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet...
La fanfare qui marche au pas, cela ne me regarde pas !
Mais non mais non ! n'en déplaise à Mr Brassens, j'ai fait l'effort (car c'en est un quand on habite en banlieue très éloignée), d'aller voir le feu d'artifice à Paris !
Le 13 au soir, les pétards mouillés de mon village n'ayant pas pu être tirés, et l'envie étant forte depuis quelques années de faire le déplacement jusqu'à la capitale (après tout, on est à quoi.... 2 heures par les transports de la tour Eiffel), j'ai embarqué ma fille Lucile (la seule que j'avais sous la main surtout !) et nous voilà parties !
Un orage arrosait abondamment ma verte campagne à notre départ vers 18h45, (oui vous avez bien lu, pour voir le feu tiré à 23 h, on part avant 19 h !!), ce qui n'augurait rien de bon côté ciel pour la suite, mais je suis d'un naturel optimiste, alors Zou ! même pas peur !
Un coup de voiture jusqu'à la gare de disney, un trajet d'une heure 30 en RER et métro (population bigarrée et internationale, c'est ça Paris l'été !) et nous voici à 20h45 devant la statue du maréchal Foch, face à la vielle dame.
Visez les pavés, à droite de la statue, en gros à 10 m, voilà, on s'est assises là. (et j'ai pensé à l'expression "sous les pavés, la plage" vu le nombre de pique niques improvisés installés !)
Là y a personne, il faut imaginer l'endroit noir de monde (l'expression prend tout son sens)
et juste en face, si on tourne le dos à la statue, on a ça :
et vu du ciel, ça donne ça :
AGORAPHOBES S'ABSTENIR !!!!
quand je pense que certains essayaient de se retrouver dans cette foule, alors que le réseau était totalement saturé, ils agitaient vainement leur parapluie au dessus des têtes, en se faisant houspiller par le monde, évidemment, sacrés français toujours prompts à raler sans motif, vu que le spectacle n'avait pas commencé !
Bref, bien sur ne cherchez pas à nous apercevoir, sachez seulement qu'on était là quelque part ; assises donc au début, puis très vite, le monde arrivant encore et encore, déversé par la station de métro toute proche, nous avons du nous relever.
A 22h58 exactement, la musique disco a envahi l'espace, suivie des explosions des premières fusées, pour le plus grand bonheur de toutes les personnes présentes (sans parler de celles déjà récupérées par la croix rouge, of course...)
et je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager l'intégralité de ce spectacle, pour lequel je ne regrette pas d'avoir bravé les éléments et la foule ! Nous avons réussi à nous extirper de la foule, et à trouver une station ouverte un peu plus loin (parce qu'en plus, ils les ferment, histoire que tout le monde ne descende au même endroit), heureusement dans le timing, car nous étions limitées par l'horaire du dernier RER ! (habiter la campagne pose cet inconvénient là aussi !)
A 2h30 j'étais enfin dans mon lit, je vous l'accorde, fallait en avoir envie !!!
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