Marie-Line, c'est pour vous !
Ce matin, quand je suis rentrée du travail, j'ai trouvé une bien jolie lettre dans ma boîte...
Et comme d'après ce que sa rédactrice dit, elle passe parfois par ici avant d'aller se coucher, j'espère que ce sera le cas ce soir et j'en profite pour lui dire un grand merci public ! C'est le genre de petit mot qui me touche profondément, qui me réchauffe le coeur, et heureusement que j'ai plus souvent ce genre de message que les attaques sournoises ET anonymes (c'est tellement facile planqué derrière son écran !), comme vous l'avez peut être relevé dans les coms du message d'hier... Les chiens aboient, la caravane passe....
Alors pour Marie Line qui se reconnaitra, voici un texte de Pierre Perret, et pour celles et ceux d'entre vous qui ont cherché à me connaître sans D'ABORD me juger, et que j'apprécie, il vous est destiné aussi...
Un vieux cheval sur le retour
Qui avait blanchi sous le harnais
M'a dit : " Petit, que de beaux jours
Tu traverseras dans la vie
Si tu as un véritable ami.
Vois-tu, j'ai eu de vrais amis,
Un' femme et des enfants chéris
Mais aujourd'hui, ils sont partis.
Ainsi en a voulu le sort
Et ma vieillesse vient d'éclor'.
Mon amie, c'est la solitude.
Avec elle, je me sens moins seul.
Au grand jamais on ne s'engueul'.
C'est le silence et c'est lui seul
Qui est notre divine habitude.
Il faut laisser danser le vent
Entre toi et l'ami fidèle.
Si tu veux le garder longtemps,
Sache taire ton mal aux dents.
Ne t'appuie pas trop sur son aile
Et s'il s'attache comme lierre,
N'offense pas l'ami sincère
Qui t'as rendu le cœur content.
A le trouver on met dix ans
Et quelques secondes à le perdre.
Et tu dois trouver le plus beau,
Le regard de l'ami qui louche,
Le gentil crapaud effarouche
Et vouloir ami sans défaut,
C'est vouloir prune, sans noyaux.
Les tonneaux vides et les gens sots
Sont ceux qui font le plus de bruit.
Celui qui ne les a pas fui
Au bénéfice d'un ami
A jeté sa vie aux pourceaux.
C'est aujourd'hui ma solitude
Que je vais flanquer aux orties
Car, toi qui m'écoutes, petit,
Et qui est devenu mon ami,
Tu en as toute ma gratitude.
Lorsqu'apparaît le cheveu gris,
L'espoir s'envole à tire d'aile.
J'attendais plus cette étincelle
Au crépuscule de ma vie
Qui porte le doux nom d'ami.
Et parce qu'un simple bouquet de fleurs ne saurait suffire pour vous remercier, je vous en offre tout un champ, certes virtuellement, mais l'intention y est !
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